Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.


CGT | FA | FO | U | SOLIDAIRES
Les pensions comme les salaires dans la Fonction publique sont gelés alors que les prix flambent, que les moyens des services publics sont amputés, que les attaques contre la Sécurité sociale se multiplient : la lutte contre cette casse de notre modèle social doit être poursuivie sans relâche. Les revendications des retraité-es sont justes. C’est pourquoi les organisations de fonctionnaires CGT, FA, FO, FSU, Solidaires appellent à manifester le 2 décembre à leurs côtés pour
➢ Une amélioration et une consolidation des retraites. Nous revendiquons le rattrapage des pertes su-bies par les retraité-es et un système d’indexation qui permette une évolution des pensions a minima comme l’inflation. Nous revendiquons le droit à la retraite à 60 ans pout tout-es, et le maintien de la catégorie active dans la Fonction publique pour tenir compte des spécificités dans les trois ver-sants de la fonction publique et une meilleure prise en compte de toutes les formes de pénibilité par un départ anticipé à la retraite de cinq ans. Nous exigeons le maintien des régimes existants, notamment, pour la Fonction publique, le Code des pensions civiles et militaires et la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales.
➢ La défense de notre système de santé et de retraite, porté par une Sécurité sociale financée par les cotisations sociales et basée sur la solidarité intergénérationnelle. Nous exigeons un grand service public de la prise en charge de l’autonomie relevant de l’assurance-maladie, avec 200 000 embauches dans les EHPAD et 100 000 dans le secteur de l’aide à domicile pour garantir des soins de qualité.
Nos organisations syndicales revendiquent un droit effectif pour les pensionnés et retraités de la Fonction publique à être bénéficiaires de la participation financière des employeurs publics à la protection sociale complémentaire de leurs agents.
➢ La défense et le développement des Services publics. Nous demandons des créations d’emplois statutaires dans les nombreux secteurs qui en ont besoin, un plan de titularisation des contractuels, l’abandon de toutes les formes d’externalisation et de privatisation, le renforcement du Statut Géné-ral, garantie pour le citoyen d’un service public neutre et impartial et, par voie de conséquence, l’abrogation de la loi dite de transformation de la Fonction publique.
TRES LOIN DU COMPTE … et le point d’indice toujours gelé
Plus que jamais la question salariale et du pouvoir d’achat est au coeur des préoccupations des agent-es publics. Depuis la rentrée, l’augmentation des prix du gaz, de l’électricité, de l’essence et de nombreux produits de première nécessité impactent les budgets et bien évidement ceux des plus précaires et des bas et moyens salaires.
La conférence salariale concernant la Fonction publique qui s’est déroulée le 6 juillet dernier a débouché sur un certain nombre d’annonces, mais loin des attentes et de la revendication portée par la FSU : le dégel du point d’indice bloqué depuis 2010, exception faite en
2016/2017 (+1,2 % au total).
La question des salaires est centrale dans la Fonction publique territoriale. Selon l’INSEE la rémunération des agents publics a diminué de 0,7 % de 2009 à 2019 quand celle du privé a augmenté de 4,8 %. Les disparités restent fortes selon la collectivité employeur,
les qualifications et l’écart de salaire entre les hommes et les femmes est toujours important (5 % à niveau équivalent).
Dans ce contexte et après plus de 18 mois de crise sanitaire, au cours desquels les agent-es publics territoriaux ont été mis à contribution et ont répondu présent-es auprès de la population et des plus fragiles, l’attente était forte d’une annonce du gouvernement en reconnaissance de cet engagement et du rôle des services publics.
Force est de constater que les mesures annoncées sont loin du compte, partielles et ne sont pas à la hauteur des enjeux. Elles sont catégorielles alors qu’une refonte globale et cohérente des grilles s’impose. Des annonces insuffisantes pour les catégories C, aucune pour les catégories B, aucune pour les catégories A, en particulier celles du secteur médico-social dont les grilles sont en deçà du A type etc.
Pour le SNUTER, il faut une négociation globale et cohérente des grilles de salaires pour l’ensemble des agents publics, quelle que soit la catégorie A, B ou C.
Relèvement de l’indice minimum de traitement au 1er octobre 2021 Contrainte par la hausse de l’inflation, la ministre du Travail a rendu publique, le 15 septembre la revalorisation du SMIC de 2,2% obligeant la ministre de la Fonction publique à annoncer le 17 septembre le relèvement de l’indice minimum de traitement à l'IM 340. En effet les nouvelles grilles indiciaires du début de la catégorie C, censées s’appliquer au 1er janvier 2022, étaient obsolètes avant même leur mise en oeuvre !
Ce qu’il faut retenir pour 2022 :
Revalorisation des grilles indiciaires des grades C1 et C2 : l’échelle C1 passe de 12 à 11 échelons et la durée de carrière de 25 ans à 19 ans. La durée des échelons de 1 à 6 est réduite à 1 an. L’échelle C2 comprend toujours 12 échelons mais sa durée passe
de 25 ans à 20 ans. La durée des échelons de 1 à 6 est réduite à 1 an.
Revalorisation des deux premiers échelons du C3 mais la durée reste la même dans l’ensemble de la grille.
Attribution exceptionnelle d’une bonification d’ancienneté d’un an, au 1er janvier 2022 Pour l’ensemble de la catégorie C : cette mesure permettra une accélération du changement d’échelon, variable en fonction de l’ancienneté de chaque agent-e dans son échelon et les nouvelles grilles. Attention : cette bonification se fera après le reclassement des agents dans les grilles C1 et C2 conformément au tableau ci-joint.
Exemple : un adjoint technique au 6e échelon du C1 depuis le 1 er juin 2021 soit 6 mois, IM 340 depuis le 1er octobre 2021. Au 1er janvier 2022, il est reclassé au 5e échelon de la nouvelle grille C1, IM 345, il conserve la moitié de son ancienneté soit 3 mois et bénéficie d’une bonification de 1 an, soit ancienneté de 15 mois. Cela lui permet le passage immédiat au 6e échelon IM 348.
Agents de maîtrise : les premiers échelons d’agent de maîtrise sont revalorisés, de l’échelon 1 (IB 372-IM 343) à l’échelon 5 (IB 397-IM 361) ; les deux premiers échelons d’agent de maîtrise principal, échelon 1 (IB 390-IM 357) et échelon 2 (IB 400-IM 363). Ces annonces constituent une première étape qui sera suivie de groupes de travail entre septembre 2021 et février 2022 pour « construire un diagnostic partagé sur la politique salariale ».
La FSU Territoriale juge ces mesures insuffisantes et loin de répondre aux attentes des personnels. Nous exigeons :
C1 |
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| DEPUIS LE 1er OCTOBRE 2021 (C1) | À PARTIR DU 1er JANVIER 2022 (C1) | |||||||||||||||||||
| ÉCHELON | INDICE BRUT | INDICE MAJORÉ | DURÉE | TRAITEMENT BRUT | ÉCHELON | INDICE BRUT | INDICE MAJORÉ | DURÉE | TRAITEMENT BRUT | |||||||||||
| 1 | 354 | 340 | 1 an | 1 593,24 € | 1 | 367 | 340 | 1 an | 1593,24 € | |||||||||||
| 2 | 355 | 340 | 2 ans | 1 593,24 € | 2 | 368 | 341 | 1 an | 1597,93 € | |||||||||||
| 3 | 356 | 340 | 2 ans | 1 593,24 € | 3 | 370 | 342 | 1 an | 1602,61 € | |||||||||||
| 4 | 358 | 340 | 2 ans | 1 593,24 € | 4 | 371 | 343 | 1 an | 1607,30 € | |||||||||||
| 5 | 361 | 340 | 2 ans | 1 593,24 € | 5 | 374 | 345 | 1 an | 1616,68 € | |||||||||||
| 6 | 363 | 340 | 2 ans | 1 593,24 € | 6 | 378 | 348 | 1 an | 1630,74 € | |||||||||||
| 7 | 370 | 342 | 2 ans | 1 602,62 € | 7 | 381 | 351 | 3 ans | 1644,79 € | |||||||||||
| 8 | 378 | 348 | 2 ans | 1 630,73 € | 8 | 387 | 354 | 3 ans | 1658,85 € | |||||||||||
| 9 | 387 | 354 | 3 ans | 1 658,85 € | 9 | 401 | 363 | 3 ans | 1701,03 € | |||||||||||
| 10 | 401 | 363 | 3 ans | 1 701,02 € | 10 | 419 | 372 | 4 ans | 1743,20 € | |||||||||||
| 11 | 419 | 372 | 4 ans | 1 743,20 € | 11 | 432 | 382 | - | 1790,06 € | |||||||||||
| 12 | 432 | 382 | - | 1 790,06 € | ||||||||||||||||
Reclassement C et C2 |
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| C1 | C2 | ||||||||||||||
| ANCIENNE SITUATION DANS LE GRADE | NOUVELLE SITUATION DANS LE GRADE | ANCIENNETÉ D’ÉCHELON CONSERVÉE | ANCIENNE SITUATION DANS LE GRADE | NOUVELLE SITUATION DANS LE GRADE | ANCIENNETÉ D’ÉCHELON CONSERVÉE | ||||||||||
| 1 | 1 | SA | 1 | 1 | AA | ||||||||||
| 2 | 1 | 1/2 AA | 2 | 2 | 1/2 AA | ||||||||||
| 3 | 2 | 1/2 AA | 3 | 3 | 1/2 AA | ||||||||||
| 4 | 3 | 1/2 AA | 4 | 4 | 1/2 AA | ||||||||||
| 5 | 4 | 1/2 AA | 5 | 5 | 1/2 AA | ||||||||||
| 6 | 5 | 1/2 AA | 6 | 6 | 1/2 AA | ||||||||||
| 7 | 6 | 1/2 AA | 7 | 7 | AA | ||||||||||
| 8 | 7 | 3/2 AA | 8 | 8 | AA | ||||||||||
| 9 | 8 | AA | 9 | 9 | AA | ||||||||||
| 10 | 9 | AA | 10 | 10 | AA | ||||||||||
| 11 | 10 | AA | 11 | 11 | AA | ||||||||||
| 12 | 11 | AA | 12 | 12 | AA | ||||||||||
C2 |
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| DEPUIS LE 1er OCTOBRE 2021 (C2) | À PARTIR DU 1er JANVIER 2022 (C2) | |||||||||||||||||||
| ÉCHELON | INDICE BRUT | INDICE MAJORÉ | DURÉE | TRAITEMENT BRUT | ÉCHELON | INDICE BRUT | INDICE MAJORÉ | DURÉE | TRAITEMENT BRUT | |||||||||||
| 1 | 356 | 340 | 1 an | 1 593,24 € | 1 | 368 | 341 | 1 an | 1597,93 € | |||||||||||
| 2 | 359 | 340 | 2 ans | 1 593,24 € | 2 | 371 | 343 | 1 an | 1607,30 € | |||||||||||
| 3 | 362 | 340 | 2 ans | 1 593,24 € | 3 | 376 | 346 | 1 an | 1621,36 € | |||||||||||
| 4 | 364 | 340 | 2 ans | 1 593,24 € | 4 | 387 | 354 | 1 an | 1658,85 € | |||||||||||
| 5 | 376 | 346 | 2 ans | 1 621,36 € | 5 | 396 | 360 | 1 an | 1686,97 € | |||||||||||
| 6 | 387 | 354 | 2 ans | 1 658,85 € | 6 | 404 | 365 | 1 an | 1710,40 € | |||||||||||
| 7 | 404 | 365 | 2 ans | 1 710,39 € | 7 | 416 | 370 | 2 ans | 1733,83 € | |||||||||||
| 8 | 430 | 380 | 2 ans | 1 780,68 € | 8 | 430 | 380 | 2 ans | 1780,69 € | |||||||||||
| 9 | 446 | 392 | 3 ans | 1 836,92 € | 9 | 446 | 392 | 3 ans | 1836,92 € | |||||||||||
| 10 | 461 | 404 | 3 ans | 1 893,15 € | 10 | 461 | 404 | 3 ans | 1893,15 € | |||||||||||
| 11 | 473 | 412 | 4 ans | 1 930,64 € | 11 | 473 | 412 | 4 ans | 1930,64 € | |||||||||||
| 12 | 486 | 420 | - | 1 968,13 € | 486 | 1 968,13 € | ||||||||||||||
C3 |
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| DEPUIS LE 1er JANVIER 2021 (C3) | À PARTIR DU 1er JANVIER 2022 | |||||||||||||||
| ÉCHELON | INDICE BRUT | INDICE MAJORÉ | DURÉE | TRAITEMENT BRUT | INDICE BRUT | INDICE MAJORÉ | TRAITEMENT BRUT | |||||||||
| 1 | 380 | 350 | 1 an | 1640,10 € | 388 | 355 | 1663,53 € | |||||||||
| 2 | 393 | 358 | 1 an | 1677,59 € | 397 | 361 | 1691,63 € | |||||||||
| 3 | 412 | 368 | 2 ans | 1724,45 € | ||||||||||||
| 4 | 430 | 380 | 2 ans | 1780,68 € | ||||||||||||
| 5 | 448 | 393 | 2 ans | 1841,60 € | ||||||||||||
| 6 | 460 | 403 | 2 ans | 1888,46 € | ||||||||||||
| 7 | 478 | 415 | 3 ans | 1944,69 € |
INCHANGÉ |
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| 8 | 499 | 430 | 3 ans | 2014,98 € | ||||||||||||
| 9 | 525 | 450 | 3 ans | 2108,70 € | ||||||||||||
| 10 | 558 | 473 | 2216,48 € | |||||||||||||
La CGT retraités | FO ucr | CFTC | CFE CGC | U fsu | SOLIDAIRES retraités | FCR retraités Fonction Publique | LSR | ENSEMBLE & SOLIDAIRES
Le 1er octobre, des dizaines de milliers de retraitées et retraités se sont fait entendre dans 164 rassemblements ou manifestations, mais cela n’a pas suffi, le gouvernement continue de rester sourd à leurs revendications et il poursuit sa politique antisociale.
Les prix flambent et les pensions sont bloquées, les moyens attribués à la santé et aux Services publics régressent, l’isolement des personnes âgées augmente... Nous sommes 17 millions, nous sommes une force ! Montrons-la le 2 décembre par une immense manifestation nationale à Paris.
Comment payer les factures avec l’accélération de l’augmentation des prix, de 1,9 % sur un an, qui affecte des secteurs indispensables comme l’énergie, l’alimentation, les transports ? Depuis un an :
- La pension de base n’a augmenté que de 0,4 % ! Cette perte de pouvoir d’achat s’ajoute à celle des années précédentes avec le gel des pensions et même leur baisse de 1,7 % en 2018 (hausse de la CSG).
- La complémentaire a progressé de seulement 1 %. En 10 ans, pour une inflation de 9,88 %, la valeur du point a augmenté de 5,71 % pour les employés (ARRCO), de 5,50 % pour les cadres (AGIRC) !
Depuis 2014, nous avons perdu entre 10 et 12 % de pouvoir d’achat, soit un mois de pension par an !
Toute la population l’a vécu pendant la pandémie : la protection sociale est un bien essentiel, elle « n’a pas de prix ». Et pourtant elle est de plus en plus attaquée. La disparition de 115 000 lits en 25 ans dans les hôpitaux et de 100 000 postes de soignants
en 8 ans a créé une situation catastrophique, avec son lot de drames, surtout pour les retraités qui ne sont pas jugés prioritaires. Et la même politique se poursuit en ce moment !
Qui a promis une loi Grand-Âge pour permettre à la population de bien vieillir ? Elle est urgente, il y aura 100 000 personnes âgées de plus en 2030, mais elle vient d’être abandonnée et les quelques mesures pour 2022 restent bien loin de répondre aux besoins :
- Seulement 0,4 milliard d’euros à comparer aux 6 milliards prévus pour 2024 par l’officiel rapport Libault.
- Seulement un peu plus d’un emploi par Ehpad dans 5 ans, très, très loin d’une personne par résident !
- Bien trop peu pour les personnels de l’aide à domicile, renvoyés à une promesse de négociations.
- Rien sur le très onéreux reste à charge, ...
Les Services publics et leurs personnels ont joué un rôle irremplaçable dans la lutte contre la pandémie. Nous avons besoin, de plus en plus avec l’âge, de services de proximité, avec du personnel en nombre et formé, garants d’une égalité de traitement sur tout le
territoire, garants d’un accès pour tous partout. Les difficultés s’accumulent pour l’accès au logement, aux transports, à l’énergie, au bureau de poste, à la trésorerie, au numérique, ...
Les Services publics et le lien social sont indispensables ! Le baromètre annuel de l’association Les Petits Frères des Pauvres confirme que 6,5 millions de personnes âgées se sentent seules fréquemment et que 530 000 sont « en situation de mort sociale », sans aucun contact social, amical ou familial, soit 77 % de plus en quatre ans. Recréer du lien social, bien vivre sa retraite, c’est aussi au travers l’accès aux loisirs à la culture. C’est pourtant ce que l’on abandonne en premier quand les moyens de subsistance ne sont pas suffisants. Cela renforce l’isolement des retraités.
Pour :
Le Président de la République, son gouvernement et le patronat doivent enfin entendre les retraités.
Non, les suspicions et les propos menaçants du ministre à l’endroit des enseignant-es qui ne transmettraient pas les valeurs de la République ne sont pas recevables ! Ils sont même indignes de sa fonction !
Depuis des mois, le ministre de l’Éducation nationale s'invente des supposés ennemis de l'intérieur pour se construire une stature politique et un destin personnel.
Comment un ministre de la République peut-il s'abaisser à de si basses manoeuvres, en particulier en instrumentalisant une nouvelle fois la laïcité dont il fait un outil de division plutôt que de concorde ?
Le piège est grossier, le tuyau bien connu et ne parviendra pas à masquer les échecs de sa politique éducative :
La FSU rappelle au ministre que c'est en reconnaissant aux fonctionnaires leur qualité de citoyen qu'on leur permet de faire vivre et de transmettre les valeurs de la République.
La FSU exige que Jean-Michel Blanquer revienne publiquement sur ses propos insultants pour l’École et les personnels qui la font vivre.
Les Lilas, le 20 octobre 2021
Après plus d’un an de crise sanitaire, la conjoncture économique voit s’envoler les profits au détriment des salaires. Dans ce contexte, les services publics et leurs agents, garants de la cohésion sociale, sont mis sous pression par la précarisation et la paupérisation d’une part de plus en plus importante de la population, y compris au sein de la Fonction publique.
La réponse du gouvernement, avec la réforme inique de l’assurance-chômage et les dispositions néfastes de la loi du 6 août 2019 notamment sur le temps de travail dans la Fonction publique, ne peut qu’aggraver la situation.
Dans la période actuelle, la FSU Territoriale réaffirme sa conviction que la réponse à la crise sociale mais aussi écologique réside dans un meilleur partage du temps de travail et des richesses. C’est pourquoi, la FSU Territoriale revendique la baisse du temps de travail à 32 heures par semaine dans le public comme dans le privé, sans perte de salaire.
Réduire le temps de travail, c’est lutter contre le chômage, réduire les inégalités sociales et la pauvreté, améliorer la santé des salarié.e.s et donc réduire les dépenses de santé tout en alimentant la protection sociale, et c’est permettre une meilleure conciliation entre vie personnelle et professionnelle. Réduire le temps de travail, c’est enfin améliorer la qualité des services publics par une meilleure répartition de la charge de travail des agents.
Le Bureau délibératif national de la FSU Territoriale
Les Lilas, le 14 octobre 2021
La FSU soutient l’action du collectif « Brevets sur les vaccins anti Covid, stop. Réquisition »
à l’OMC à Genève le 13 octobre !
10000 morts par jour en moyenne depuis le refus de lever les brevets sur les vaccins anti covid !
Honte à Macron, Honte à l’Union Européenne, honte aux brevets !
Scandale sanitaire.
Les grandes sociétés de la pharmacie ont pris en otage les populations des pays à faible et moyen revenus, en réservant leurs livraisons, au prix fort, aux pays les plus solvables. La pandémie continue son oeuvre de mort. Et cela favorise l’apparition de variants plus contagieux. Depuis le 2 octobre 2020, jour où l’Afrique du Sud et l’Inde ont demandé la levée des brevets à l’OMC, qui leur a été refusée par Macron et l’Union Européenne, ce sont en moyenne 10000 morts par jour qui sont décédés du Covid 19 ! La levée des brevets, les transferts de technologie ouvriraient la possibilité de mon ter rapidement des chaînes de production dans de nombreux pays et permettraient de répondre à l’urgence sanitaire.
Scandale financier.
Comme l’ont révélé des militants suisses, Moderna, domicilié dans le paradis fiscal de l’Etat du Delaware aux USA, se fai t payer à Bâle en Suisse, les 10,35 milliards de dollars payés par l’Union Européenne pour l’achat de ses vaccins. Un paradis fiscal européen où se pratiquent des taux d’imposition ridiculement bas. C’est une possible infraction aux règles fiscales de l’Un ion Européenne, alors même que les vaccins sont financés par les deniers publics !
Pas de profit sur la pandémie
La FSU participe au collectif «Brevets sur les vaccins anti covid, stop. Réquisition », qui regroupe une cinquantaine d’organisations. Il se bat pour la levée des brevets sur les vaccins covid, le transfert des technologies et la réquisition des entreprises de fabrication. Pour développer massivement l’accès aux vaccins pour tous et toutes, partout dans le monde.
Dans ce cadre, la FSU soutie nt les actions qui auront lieu lors des « journées de la honte » en Europe, les 13 14 octobre lors de la réunion du comité des Adpic de l’OMC, le 30 octobre lors du G20 à Rome, et les 30 novembre et 1 er décembre lors du sommet de l’OMC en présence des ministres. La FSU appelle, dans le cadre du collectif, à se saisir de ces « journées de la honte » pour manifester et signer les pétitions existantes.
Celle pour un accès universel, gratuit, effectif aux vaccins, qui doivent devenir des biens communs : https://www.wesign.it/fr/sante/brevets sur les vaccins anti covid stop requisition
Et celle relative à l’initiative citoyenne européenne : Pas de profits sur la pandémie : https://noprofitonpandemic.eu/fr/