Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.


La FSU soutient les revendications des salarié-es de la RATP en grève le 10 novembre à l’appel d’une large intersyndicale et invite l’ensemble des secteurs professionnels à se mobiliser par des actions diversifiées pour obtenir des mesures générales d’augmentation des salaires. La FSU appelle en particulier à participer aux rassemblements unitaires, avec la CGT et Solidaires, d’ores et déjà programmés dans les départements le 10 novembre.
La FSU rappelle la légitimité des revendications salariales de tous les travailleurs-euses du privé comme du public dans le contexte d’inflation vécu par tou-tes. La FSU souligne, dans la situation sociale et économique du pays, l’importance de construire les conditions d’un mouvement social d’ensemble pour gagner une augmentation significative des salaires dans tous les secteurs d’activité. C’est un enjeu de juste partage des richesses.
C’est dans la même perspective de justice sociale que s’inscrit la grève pour la défense de l’enseignement professionnel public du 17 novembre.
Ces mobilisations doivent constituer des étapes vers une mobilisation plus large.
Les Lilas, le 02 novembre 2022
La FSU est fondamentalement opposée au projet de réforme annoncé par le Président. Elle défend à l’inverse des évoluitions indispensable et responsables, pour une réduction des inégalités et pour une amélioration du niveau de vie de tou-tes les retraité-es.
La FSU revendique des retraites de haut niveau pour toutes les générations. Cet objectif est atteignable mais implique d’autres choix budgétaires que ceux qui sont portés par le gouvernement actuel...
COMMUNIQUE DE PRESSE :
Alors que la cours suprême des Etats Unis garantissait au niveau national le droit à l'IVG depuis 1973, elle vient de révoquer l'arrêt Roe V. Wade laissant dorénavant une prétendue « liberté » aux 50 Etats de juger de la légalité ou de l’illégalité de l'IVG sur son territoire. La FSU dénonce avec force ce recul historique et apporte son soutien à toutes les femmes et au peuple états uniens qui se soulèvent contre cette décision profondément réactionnaire.
Comme le révèlent les rapports de l'OMS et de l’ONU, les avortements clandestins provoquent environ 40 000 décès par ans et des séquelles physiques graves chez des milliers de femmes et de filles. Donc interdire l'IVG sécurisé et encadré c'est mettre en danger de mort des milliers de femmes. La FSU rappelle que le droit des femmes à disposer de leur corps constitue une de ses exigences fortes et une revendication du mouvement social. Elle continuera à lutter contre toutes formes de remises en cause de ce droit et pour son accès plein et entier ici et ailleurs.
Le président et le gouvernement français doivent se positionner clairement contre cette décision et aucune tergiversation ne sera acceptable. La FSU n’acceptera jamais le prétexte d'un agenda ou d'un contexte politique particulier car les droits des femmes en France et dans le monde représentent des enjeux majeurs d'égalité et de démocratie. Et au-delà des habituels slogans : le président doit maintenant inscrire dans la constitution française l'IVG comme un droit fondamental. Forte des valeurs de solidarité internationale qu'elle porte, la FSU appelle à se mobiliser sur l’ensemble du territoire où seront organisés collectivement des rassemblements et des manifestations contre la décision de la cours suprême Etats-unienne et pour le droit à l'IVG.
Paris, le 25 juin 2022
Paris, le 3 juin 2022
Enseignant.es à la rentrée : vers une catastrophe annoncée en Ile-de-France…
Les premiers chiffres des admissibles au concours de professeur.e des écoles dans les trois académies franciliennes sont cruels : pour 2728 postes à pourvoir, il y a seulement 1185 admissibles. Si l’on applique le même ratio d’admis qu’en 2021 (75%), c’est au mieux 900 reçus. Il manquera donc entre 1700-1800 professeur.es des écoles en Ile-de-France, c’est tout autant de classes qui n’auront pas d’enseignant.es titulaires dans notre région.
Dans le Second degré, ce sera le même constat : les académies franciliennes – surtout Créteil et Versailles – sont les moins attractives. Il manquera des enseignant.es titulaires partout et particulièrement dans certaines disciplines (Mathématiques, Français, Allemand, Anglais…). Dans l’enseignement professionnel, ce sera aussi la même chose (en Maths-Sciences notamment).
Les premières victimes de cette crise du recrutement seront les élèves des établissements scolaires défavorisés des communes populaires car ces établissements scolaires sont souvent les moins attractifs. Les conséquences seront graves pour leur réussite scolaire : absence d’enseignant.es s pendant de longues périodes,
problème de remplacement, absence de continuité pédagogique (première condition pour la réussite des élèves surtout ceux de l’éducation prioritaire), déstructuration des équipes pédagogiques. Les solutions envisagées par l’administration sont caricaturales : « Job dating » dans l’académie de Versailles, elles reviennent à choisir des enseignant.es en trente minutes, sans les former. Ces personnels vont se retrouver en grande difficulté pédagogique et très vite en souffrance professionnelle.
La continuité du service public d’éducation ne sera plus assurée dans notre région, les principes de la fonction publique non plus : un fonctionnaire titulaire pour un emploi pérenne. La remise en cause de la fonction publique par une contractualisation insidieuse de ses personnels est une attaque contre les services publics et nous en constatons déjà les conséquences dans un autre secteur : l’hôpital public et son service des urgences. N’ayez pas d’accident cet été ! N’ayez-pas un enfant à scolariser à la rentrée !!
Les solutions sont pourtant simples pour remédier à cette crise du recrutement : hausse des salaires et amélioration des conditions de travail. Avec un Point d’indice gelé depuis plus de 10 ans, des salaires parmi les plus bas de toute l’Union Européenne, un. enseignant.e qui débute touche à peine plus que le SMIC (après 5 ans d’étude) et est éligible à la prime d’activité… En Ile-de-France, avec un tel salaire et compte-tenu des loyers, c’est être un travailleur.leuse pauvre ! En parallèle, améliorer les conditions d’entrée dans le métier, mettre en oeuvre un pré-recrutement, mettre fin à toute gestion managériale des personnels et changer les conditions d’exercice (nombre d’élèves par classe notamment) sont indispensables pour attirer les étudiant.es vers des carrières d’enseignant.es.
Il y a urgence ! Et la Région Ile-de-France – ses élèves, les familles et les personnels - va payer le prix fort, à la rentrée, de politiques publiques destructrices.
FSU ILE-DE-FRANCE - 78 Rue du Faubourg Saint-Denis 75010 PARIS
Tel : 07 68 16 37 83 Mail :
Dans un communiqué commun du 16 mars 2022, la ministre déléguée à l’insertion et le secrétaire d’Etat à l’enfance ont annoncé la mise en place d’un dispositif de promotion des métiers de la petite enfance auprès des personnes privées d’emploi ou en
insertion. Ce dispositif s’est traduit par un projet d’arrêté permettant aux personnes « motivées », après 120 heures seulement de formation, d’exercer en structure d’accueil du jeune enfant.
Ce projet d’arrêté, encore une fois, ne répond ni aux besoins des enfants, ni à ceux de la profession.
Afin de réduire les tensions de recrutements dans le domaine de la petite enfance, le gouvernement poursuit son idée : recruter sans diplôme ni qualifications.
Le gouvernement semble penser que les professionnel-les de la petite enfance ne font que changer des couches et donner des biberons ! NON ! s’occuper des enfants des autres demandent une vigilance particulière et des connaissances fines sur leur développement.
La FSU Territoriale dénonce cet arrêté qui prévoit :
de recruter des personnes en insertion, sans aucune expérience professionnelle ni formation, des personnes souvent éloignées de l’emploi, depuis plusieurs années de penser qu'une formation uniquement de 120 heures (et 35 heures seulement
sans être comptés dans les effectifs) permet de comprendre tous les enjeux des métiers de la petite enfance, alors qu'il est demandé dans ce même arrêté une expérience de 3 ans pour les assistant-es maternel-les déjà formé-es !
de laisser ces personnels s'occuper de façon autonome des enfants au bout d'1 mois d'expérience seulement dans la structure d'oublier que les métiers de la petite enfance nécessitent des diplômes validés dans le domaine du soin et de l'éducatif
de demander aux équipes en place déjà en sous-effectifs et en burnout de former et d'évaluer ces personnes sans moyens supplémentaires de permettre jusqu'à 15% de ces personnes dans les effectifs des structures d'accueil et jusqu'à 60% de professionnel-les moins qualifié-esParis,
Le 17 mai 2022