Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.


La FSU dénonce avec force les attaques contre le centre du Planning familial du 10eme arrondissement de Paris comme celles du Planning Familial de Nantes il y a un mois. Elle apporte son soutien plein et entier à l'organisation, ses militant-es et ses salarié-es. L’accès à l'avortement est un droit, l'entraver est un délit. La FSU exige que toute la lumière soit faite sur les commanditaires « anti-choix » de ces attaques et que des sanctions soient prononcées. Au-delà de l'aspect juridique, instaurer ainsi un climat de peur et d'intimidation pour tenter de contraindre les femmes à renoncer à l'avortement est purement scandaleux et lâche. La FSU continuera de dénoncer tout ce qui entrave l'égalité et les droits des femmes.
Pour la FSU le droit à l'avortement doit être renforcé. Il est nécessaire d'allonger les délais d’accès et d'améliorer significativement son déploiement sur l'ensemble du territoire pour que toutes les femmes quel que soit leur lieu de vie puissent activer ce droit – c'est une exigence d'égalité.
Les Lilas, le 15 juin 2021
Les travailleuses sociales et travailleurs sociaux assurent des missions d’intérêt général auprès des populations fragiles, précarisées, isolées. Leurs actions accomplies au quotidien, indispensables à la cohésion sociale, ne sont pourtant pas mises en valeurs, peu valorisées, mal rémunérées. Les métiers du travail social souffrent d’un déficit de reconnaissance.
La période sanitaire et le climat anxiogène qui l’accompagnent, ont dégradé l’état psychologique, économique, social de la population. Même au cours de la période de pandémie et des confinements, les travailleuses sociales et travailleurs sociaux ont fait preuve d’un engagement professionnel sans faille. Elles et ils ont démontré leur sens du service public, leur créativité ainsi que leur sens des responsabilités pour assurer la permanence des missions de service public auprès des personnes vulnérables.
Depuis de nombreuses années, les travailleuses sociales et travailleurs sociaux des Conseil Départementaux dénoncent la dégradation continue de leurs conditions de travail.
Elles et ils se heurtent à l’impossibilité de répondre aux besoins des personnes accompagnées du fait de politiques publiques inadaptées et de l’insuffisance des moyens humains et financiers alloués.
L’actuel gouvernement, comme les précédents, applique une logique économique à court terme, gestionnaire et déshumanisée. Ainsi, les politiques sociales mises en place conduisent à un travail en mode dégradés pour toutes les missions, préjudiciables à la population.
Parallèlement, ces conditions de travail ont des conséquences indéniables sur la santé et la sécurité des professionnels du social (burn-out, bore-out, arrêt maladie, usure professionnelle, violences et agressions...).
Les Conseils Départementaux, pourtant chefs de file de l’action sociale et de la protection de l’enfance, se soumettent sans s’opposer à la pression financière exercée par l’Etat alors même que la Dotation Globale de Fonctionnement ne compense déjà pas l’investissement nécessaire à la mise en œuvre des politiques sociales.
C’est l’ère du moins disant social avec pour conséquences directes la mise en concurrence des opérateurs par le biais de contrats à impact social pour la protection de l’enfance, le handicap, les personnes âgées, dégradant la qualité du service aux usager-ères tout en portant atteinte à l’égalité d’accès aux droits sur le territoire.
Les différentes missions de protection de l’enfance, d’aide à la vie quotidienne, d’accès aux droits, celles liées au handicap, à l’insertion, ou en direction des femmes victimes de violences, les personnes âgées, etc., ne peuvent être sacrifiées au nom du diktat de la réduction des dépenses publiques.
L’absence de réactions des pouvoirs publics lors des décès de travailleuses sociales et travailleurs sociaux dans l’exercice de leurs missions est inadmissible !
Les professionnel.les du travail social ne peuvent plus être invisibilisé.es et non reconnu.es.
La FSU Territoriale exige :
- la reconnaissance concrète de leurs professions et, de leurs métiers et de leur engagement quotidien envers la population, à travers entre autre l’attribution du grade Licence à tous.tes les professionnel-les diplômé-es.
- les moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions de service public avec l’attribution des moyens concrets aux collectivités locales, nécessaires à la mise en œuvre des politiques sociales.
- des salaires à la hauteur de leur qualification et de leur engagement. La FSU demande l’ouverture de négociation permettant une revalorisation conséquente des grilles de salaires pour les trois versants de la fonction publique.
La FSU Territoriale appelle l’ensemble des professionnel.les du secteur du travail social à se mobiliser massivement :
-le 15 juin pour participer aux rassemblements et manifestations de la journée d’action Fonction publique en construisant des cortèges travail social au sein des défilés
-le 25 juin pour participer aux actions en marge des Assises nationales de la protection de l’enfance de Nantes.
Les Lilas, le 8 juin 2021
POUR LES SALAIRES,
POUR L’EMPLOI ET LES SERVICES PUBLICS,
CONTRE LA LOI D’AOÛT 2019 DE DESTRUCTION DE LA FONCTION PUBLIQUE
TOUS EN GREVE DANS L’UNITE LE 15 JUIN 2021
Les mauvais coups contre les agent-es de la Foncon publique connuent de s’abare en parculier sur le versant territorial qui est l’objet d’aaques incessantes. Mais aujourd’hui la coupe est pleine ! La loi du 6 août 2019 dite de Transformaon de la FP conjuguée au projet de loi 4D constue une remise en cause profonde de nos acquis sociaux mais met aussi en danger les services publics territoriaux dont la nécessité n’est plus à démontrer. Depuis le début de la crise sanitaire tout le monde s’accorde à reconnaître l’engagement quodien des collègues de la FPT au service de toute la populaon 7 jours sur 7 et 24h sur 24 !! Tout le monde a répondu présent…
Et bien, si les services publics locaux et leurs agent.e.s sont salués dans les discours, dans les faits le statut et les condions de travail connuent d’être a1aqués méthodiquement. Sans parler du pouvoir d’achat en berne. En effet l’Insee dans sa note annuelle sur les salaires dans la foncon publique confirme une perte de pouvoir d’achat importante des agents publics en parculier des bas salaires.
L’applicaon des disposions de la loi de transformaon de la foncon publique, que nous avons rapidement rebapsée « Loi de DESTRUCTION de la Foncon publique », confirme les craintes que nous avions. Il s’agit d’un véritable cheval de Troie desné à aaquer nos acquis sociaux mais aussi les services publics territoriaux.
Par exemple : l’arcle 56 de la loi opère des restricons au droit de grève des agents territoriaux, l’arcle 76 crée une nouvelle posion statutaire : le détachement d’office qui va faciliter les privasaons et les externalisaons de services et/ou de missions, les lignes directrices de geson qui rendent opaques les mesures liées à la carrière, l’arcle 47 qui remet en cause les accords sur le temps de travail pourtant validés par les Préfectures, l’absence de transparence des décisions des employeurs concernant la carrière ou les condions de travail des agent.e.s par le contournement des organismes paritaires en parculier le CHSCT !!
A l’occasion de la restitution des ateliers du Grenelle de l’Education, Jean-Michel Blanquer évoque des engagements sans aucune garantie pour les années à venir, abandonnant toute idée de loi de programmation pluriannuelle qui aurait permis de donner de la visibilité et de la crédibilité au processus.
Aucune annonce spécifique pour les infirmier.es qui sont les moins bien payé.es de la Nation, privé.es de revalorisation, de justice sociale et d’équité.
Le Ministre a longuement salué l’engagement des personnels du service public de l’éducation pendant la crise sanitaire, mais les mots ne suffisent pas ! Les infirmier.es sont les grand.es oublié.es du Grenelle.
L’Ecole n’aurait pu rester ouverte sans l’engagement sans faille des infirmier.es de l’Education nationale. Un engagement dont elles-ils payent le prix fort : deux infirmier.es sur trois se déclarent en souffrance au travail, un.e infirmier.e sur deux est en arrêt maladie à cause des conditions de travail, 66% souhaitent quitter leur fonction.
Le discours d’autosatisfaction sur l’« Ecole ouverte » occulte les profondes injustices liées aux conséquences de la crise sur l’état de santé des élèves et étudiant.es qui touchent plus durement les plus fragiles et creusent irrémédiablement les inégalités sociales. A moyens constants et en première ligne, les infirmier.es sont les témoins des conséquences délétères de cette crise sur la jeunesse.
De plus, le ministre de l’Education nationale organise des glissements de tâches en préconisant, dans un prochain arrêté, que l’infirmier.e réalise les visites médicales des enfants âgés de trois à quatre ans en lieu et place d’un médecin lorsque le conseil départemental (PMI) est défaillant.
Les infirmier.es de l’Education nationale ne peuvent plus se taire, elles-ils manifesteront à Paris le 10 juin.
Le SNICS-FSU exige un plan d’urgence
RECRUTEMENT-REVALORISATION-RECONNAISSANCE
Paris, le 27 mai 2021
Contact Presse : Saphia Guereschi – 06 87 89 13 34 Carole Pourvendier -06
A l’occasion de la restitution des ateliers du Grenelle de l’Education, Jean-Michel Blanquer a annoncé des mesures qui sont loin d’être à la hauteur de la « revalorisa-tion historique » promise par le ministre depuis des mois. Jean-Michel Blanquer évoque des engagements sans aucune garantie pour les années à venir, abandonnant toute idée de loi de programmation pluriannuelle qui aurait permis de donner de la visibilité et de la crédibilité au processus. Encore un renoncement !
L’annonce d’une augmentation de 400 millions d’euros au budget 2022 ne concerne pas tous les personnels de l’Education nationale alors même qu’une revalorisation de tous les agents est nécessaire. Le ministre a longuement salué l’engagement des personnels du service public d’Education pendant la crise sanitaire, mais les mots ne suffisent pas ! La FSU rappelle sa demande d’une revalorisation qui concerne l’ensemble des personnels, titulaires et contractuels. Elle a aussi insisté sur l’urgence de la situation des AED et AESH et sur une politique salariale qui vise l'égalité entre les femmes et les hommes.
Les autres annonces oscillent entre mesures qui relèvent de l’affichage et transformations profondes et inquiétante du système éducatif, par exemple en matière de ressources hu-maines. Les perspectives sur le remplacement, les collectifs pédagogiques, la direction d'école, vont être discutées en juin. La FSU considère qu'il n'est pas sérieux de traiter toutes les questions des métiers de l’éducation dans un calendrier aussi court et avec aussi peu de clarification sur le lien avec les questions de revalorisation : s'agit-il de définir de nou-velles missions pour "justifier" la revalorisation ? Pour la FSU, la revalorisation doit se faire sans contrepartie.
Il faut une autre politique pour le service public d’Education : la FSU appelle donc les AESH à la grève le 3 juin. Au terme de ces 18 mois de crise sanitaire, il faut une autre politique d’Education avec un véritable plan d’urgence pour l’Ecole et la rentrée 2021.
Les Lilas, le 26 mai 2021
La CGT, Solidaires et la FSU saisissent le Conseil d'Etat pour annulation du décret assurance chômage
Comme l'ensemble des organisations syndicales, nos organisations n'ont eu de cesse de dénoncer la réforme de l'assurance chômage dictée par la volonté de faire peser sur les travailleuses et travailleurs précaires des économies considérables.
Le scandale de cette réforme lancée avant la crise sanitaire devient une ignominie en pleine crise de l'emploi.
Les travaux des chercheurs, notamment de Mathieu Grégoire, et ceux de l'Unédic ont démontré que les mesures de ce décret engendreraient non seulement un e baisse drastique des droits pour 1,7 million de personnes (dont 1,15 million dès le 1er juillet) mais aussi à quel point le versement d'allocation serait aléatoire à même salaire et même temps de travail selon l'intensité des périodes de chômage entre le s contrats où selon le début du contrat au 1er ou 15 du mois ...
Après avoir obtenu une annulation partielle du précédent décret en novembre 2020, nous saisissons à nouveau le Conseil d'Etat, à la quasi unanimi té des organisations syndicales. Nous demand ons au conseil de juger que les aménagements du gouvernement ne respectent pas sa décision précédente: les règles du nouveau décret conduiraient à une rupture d'égalité fondamentale et à un véritable changement de nature de l'assurance chômage.
Au delà d e la bataille juridique, nous appelons à poursuivre les mobilisations pour le retrait de cette réforme et pour obtenir une protection sociale ouvrants des droits attachés à la personne pour toutes et tous et tout au long de la vie !
Paris le 21 mai 2021