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FSU-SNUTER

Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

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Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

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Organisation syndicale, regroupant des agents des collectivités territoriales et de leurs établissements publics quel que soit leur métier, leur statut, leur employeur.

ACTU A LA UNE

Le Ministère a présenté ce 13 octobre 2021 en Comité Technique Ministériel, la dernière pièce de sa réforme des concours et de la formation des enseignant-es et CPE. Elle concerne les modalités de la formation des lauréat-es de concours pendant leur année de fonctionnaire stagiaires. Malgré le vote en contre de toutes les organisations syndicales, le Ministre impose son projet à marche forcée.

Ce texte place à temps plein devant les élèves tou-tes les fonctionnaires-stagiaires issu-es d’un master MEEF. Pour les lauréat-es titulaires d’un autre master, la situation actuelle est maintenue : ils et elles seront placé-es au 1er septembre en alternance, à mi-temps en formation, à mi-temps en responsabilité de classe.
La réforme Blanquer des concours 2022 renoue donc en partie avec les pires aspects de la réforme de 2010, révélant le véritable bénéfice qu’en attend le Ministère : l’économie de milliers de postes.

Les nouveaux dispositifs de la réforme de la formation, que ce soit les contractuel-les alternant-es, les AED prépro ou les fonctionnaires stagiaires sont fondés sur l’idée fausse que le terrain serait en lui-même formateur. Ils visent surtout à utiliser les étudiant-es et les stagiaires comme des moyens d’enseignement d’éducation, et de psychologie aux dépens de la formation disciplinaire, didactique et pédagogique délivrée par l’université.

Le ministère veut rendre les métiers de l’Éducation nationale attractifs mais les mesures apportées vont à l’inverse de l’effet recherché. Ainsi, il veut revaloriser l’entrée dans le métier mais il ne choisit pas d’augmenter les salaires mais plutôt de créer une indemnité inégale entre les stagiaires.

La FSU demande de profondes transformations des textes présentés en CTM. Aucun-e fonctionnaire-stagiaire ne doit être à temps plein en responsabilité, et tou-tes doivent bénéficier d’une formation post-concours pour accompagner leur entrée progressive dans le métier. De même la prime d’attractivité doit être réévaluée et doit pouvoir bénéficier à tous les personnels et pour un montant égal.

Les Lilas, le 14 octobre 2021

 POUR NOS  SALAIRES, NOS  CARRIÈRES ET LE  SERVICE PUBLIC LOCAL DANS LA RUE LE 5 OCTOBRE 

Le gouvernement a justifié la loi du 6 août 2019, dite de « transformation de la fonction publique » par un supposé manque d’efficacité du service public, qui serait contraint par le carcan du statut et affaibli par des agent.e.s qui ne travailleraient pas assez, en particulier dans la fonction publique territoriale. Or, depuis le début de la crise sanitaire tout le monde s’accorde à reconnaître l’engagement quotidien des collègues de la FPT au service de toute la population 7 jours sur 7 et 24h sur 24. Les témoignages de reconnaissance ont fleuri dans les discours du gouvernement et des employeurs locaux…

Pourtant, si les services publics locaux et leurs agent.e.s sont salués dans les discours, dans les faits le statut et les conditions de travail continuent d’être attaqués méthodiquement. Sans parler du pouvoir d’achat en berne. En effet, les chiffres de l’INSEE sur les salaires dans la fonction publique confirment une perte de pouvoir d’achat importante des agents publics, en particulier des bas salaires. En outre, les agents des collectivités et de leurs établissements sont les salariés les plus mal payés en France. C’est dans notre secteur que le salaire médian est le plus faible, derrière le secteur privé.

Malgré cette réalité, le gouvernement persiste dans sa politique du givre : pas de dégel du point d’indice en vue, pas de mesures générales de rattrapage du pouvoir d’achat ! Rien non plus sur l’égalité professionnelle entre femmes et les hommes, les filières dites « féminisées » n’étant toujours pas revalorisées. Et « en même temps », nos employeurs ne font rien non plus pour corriger ces inégalités.

Pire, la pression est maintenue sur les employeurs territoriaux pour qu’ils appliquent les mesures injustes liées aux 1607 heures annuelles, synonymes d’augmentation du temps de travail. Et dans certaines collectivités, les employeurs s’emparent des dispositions permettant de restreindre le droit de grève de certains agent.e.s qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de travail, au prétexte de la qualité du service public…

LES SALAIRES C’EST PRIORITAIRE : DEFENDONS NOTRE POUVOIR D’ACHAT

Il y a urgence à combattre la politique libérale et austéritaire de ce gouvernement et à défendre nos emplois et les services publics de proximité. Car sa stratégie est claire : affaiblir les services publics pour mieux les privatiser, dans une période où leur renforcement est pourtant une nécessité. La baisse des salaires des agent-es est nette et les mesurettes prises pour courir après la hausse du SMIC montrent bien le manque de considération de ce gouvernement pour celles et ceux qui font le service public.

MOBILISONS-NOUS LE 5 OCTOBRE !

 POUR l'augmentation des salaires et l'amélioration des déroulements de carrière 

 POUR la Réduction du temps de travail 

 POUR l'amélioration des conditions de travail 

 POUR l'égalité professionnelle Femme/Homme 

 CONTRE la loi de « DESTRUCTION » de la Fonction publique 

Communiqué de Presse de la F.S.U. 93

L’extrême droite liste, l’extrême droite tue.
La FSU 93 appelle à la combattre partout, à chaque instant !

Nous découvrons ce samedi 18 septembre 2021, via des tweets du journaliste Taha Bouhafs, que sur un site internet d’extrême droite sont listé-es et catégorisé-es des militant-es associatifs, politiques et syndicaux. Trois de nos militant-es départementaux y sont listé-es, au titre de leur activité syndicale dans notre fédération. Nous sommes à leurs côtés et la FSU 93 dans son ensemble entend par ce communiqué leur témoigner de notre totale solidarité et soutien !

Cette liste nous rappelle de sombres heures de l’histoire et que l’extrême droite n’est ni un fantasme, ni une frange politique assagie avec laquelle nous pourrions composer. Elle est l’ennemie des travailleurs et de celles et ceux qui les défendent.

La FSU 93 s’associera aux actions, y compris judiciaires, qui seront intentées pour attaquer les auteurs et leurs organisations.
Depuis des années, nous voyons une banalisation des idées d’extrême droite et la montée en puissance de groupes fascistes, racistes et violents intervenant contre des manifestations ou contre des actions de solidarités, notamment envers les étrangers. Le climat de la campagne présidentielle, les politiques réactionnaires du gouvernement Macron et les propos de certains ministres comme JM Blanquer ou G. Darmanin légitiment et favorisent le développement de l’extrême droite.

L’extrême droite liste ses adversaires, continuons à être vigilant-es et combatif-ves, partout et à chaque instant !

Contact presse : 06.27.36.45.49 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Montreuil, le 16 septembre 2021

Madame Amélie de Montchalin
Ministre de la Fonction et la Transformation Publiques
101, rue de Grenelle
75007 PARIS


Madame la Ministre,
Dans le cadre annoncé du travail sur le pouvoir d’achat et les perspectives salariales, une première réunion est convoquée le 17 septembre.

Bien entendu, ce courrier unitaire ne saurait avoir pour objet de définir par avance le contenu et les éventuelles conséquences de ce processus de discussions prévu pour se prolonger sur plusieurs mois.

En revanche, nous souhaitons ensemble affirmer de nouveau notre attachement à la valeur du point comme élément central et indépassable de la rémunération des agentes et agents de la Fonction publique.

Par conséquent, nous confirmons que le rendez-vous salarial du 6 juillet dernier ne peut nous donner satisfaction et que l’absence de mesure générale et notamment la poursuite du gel de la valeur du point demeure tout à fait inacceptable à nos yeux.

Quelles que soient les appréciations que nous portons aux mesures annoncées il y a quelques semaines, nous n’entendons pas tourner la page de l’augmentation générale des traitements et nous revendiquons, encore et toujours, une hausse de la valeur du point le plus rapidement possible.

Nous soulignons d’ailleurs que le Premier ministre a appelé le 8 septembre à l’organisation de négociations salariales.

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions, Madame la Ministre, de croire en notre parfaite considération.

Baptiste TALBOT
Coordinateur

CGT Fonction Publique
Pascal KESSLER

Président de la FA-FP
Benoit TESTE

Secrétaire Général
De la FSU

Gaëlle MARTINEZ
Déléguée Générale de SOLIDAIRES

Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’ile de France appellent à mobiliser l’ensemble des travailleurs ses, jeunes, retraité.es, du public comme du privé le 5 octobre par la grève et les manifestations.

Depuis 18 mois, le gouvernement et le patronat utilisent la crise sanitaire pour accélérer la remise en cause des conquis sociaux, du droit du travail et des libertés individuelles et collectives, provoquant un accroissement des inégalités et de l’exclusion sociale.

Les Unions Régional es CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’ile de France réaffirment leur opposition à un pass e sanitaire comme nouvel outil législatif permettant le fichage et la pours u ite de la casse du code du travail et des droits des salarié.es, par lequel le gouverneme nt essaye de faire oublier sa responsabilité face à son incurie en matière de santé publique et face à la poursuite de la casse de l’hôpital public et des services publics (en Ile de France, les hôpitaux Bichat et Beaujon sont menacés de fermeture, des cen taines de lits ont été fermés à l’Hôtel Dieu, à Avicenne, etc.) et exigent qu il n y ait aucune sanction contre les salarié.es

Elles combattent avec véhémence toutes les récupérations de la part de l’extrême droite et d’une poignée d’antisémites des mobilisations en cours. Les réactionnaires ne sont pas les bienvenu .

Elles exigent la levée des brevets sur les vaccins comme su r les traitements contre la Covid et en permettre l’accès à tous et toutes en France comme à l’échelle mondiale, ainsi que des moyens pour la recherche publique.

Elles dénoncent l’utilisati o n de la précarité pour mettre en concurrence les salarié.es, (pour la rentrée scolaire, ce sont plus de 5000 contractuel.les qui ne sont pas renouvelé.es dans l’Education Nationale) Pour les étudiant.es l'investissement dans les aides directes a baissé ces dernières années, le dernier reculé tant celui de la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous

Elles exigent l’abandon des contre réformes de l’assurance chômage qui devraient rentrer en vigueur le 1 er octobre procha in et des retraites qui revient à l’ordre du jour de s réformes gou vernementales Toutes les organisations syndicales ont si g nifié leur refu s de s engager dans une éni ème concer tation sur la question . Le chef de l'Etat y répond par une provocation en évoquant son intention de faire disparaître les régimes spéciaux de retraite. Si une telle mesure était mise en oeuvre les URIF appelleraient les salarié.es à la combattre avec détermination. Elles invitent les salarié.es, dans les entreprises, les administrations, les services, à se réunir avec leurs se réunir avec leurs organisations syndicaorganisations syndicales en assemblées générales, pour les en assemblées générales, pour organiser les modalités d’actiorganiser les modalités d’action collective pour obtenir satisfaction sur leurs on collective pour obtenir satisfaction sur leurs revendications.revendications.

Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’Îlenions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’Île--dede--FranceFrance appellent à participer à toutes les mobilisations sociales en cours s’inscrivant dans un processus de lutte visant à bloquer la politique de régression sociale du gouvernement, notamment à la grève du 23 septembre dans l’éducation nationale et à la manifestation du 1er octobre des retraités.

Elles exigent : 

  • L’augmentation des salaires, du SMIC et des grilles de classifications, du point d’indice de la fonction publique, des pensions, des minima sociaux et des bourses d’études.
  • De vrais emplois, avec de vrais salaires pour toutes et tous, avec la revalorisation des métiers dit de première ligne ainsi que l’égalité professionnelle femmes/hommes.
  • L’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage. L’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au code du travail et aux garanties collectives.
  • La fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et dans la fonction publique et un renforcement de leurs moyens.
  • La conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
  • Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail, à commencer par l’abrogation de la loi « sécurité globale » et des décrets « sécurité intérieure »
  • L’arrêt de la précarisation de l’emploi et de la vie des jeunes en formation ainsi qu’une réforme ambitieuse des bourses scolaires.
  • Le rétablissement pour les jeunes du repas à un euro.

Manifestation interprofessionnelle unterprofessionnelle unitaire le 5 octobre à 14h – place de la République

Montreuil, le le 6 septembre 2021

En déplacement à Marseille, le président de la République devait notamment annoncer un "plan" pour rénover les écoles de Marseille dont le bâti est délabré, résultat de l'absence d'investissement public au cours des 20 dernières années. Mais, dans son discours, aucun montant, aucun calendrier de rénovation et aucune modalité de mise en oeuvre n'ont été précisés. Au contraire, le Président de la République s'est livré à un exercice de dénigrement des agent-es du service public et a annoncé la mise en place de dispositifs qui feraient des écoles de Marseille un terrain d'expérimentation de la dérégulation de l'Éducation nationale.

Le recrutement des professeur-es des écoles par les directeurs et directrices d’école ouvrirait une brèche dans le fonctionnement du service public d’éducation : Emmanuel Macron cherche à substituer aux mutations régies par des règles connues de tous un recrutement sur profil, ouvrant la porte à l’opacité et au clientélisme. Les écoles marseillaises n’ont pas besoin d’un nouveau modèle managérial qui met à mal le service public d’éducation et dénature les relations entre les personnels, elles ont besoin de moyens pour fonctionner correctement et d'enseignant-es en nombre suffisant, reconnus et valorisés socialement !

Le président a aussi annoncé la création d’une société publique en charge de la réhabilitation des écoles les plus délabrées. Cette structure préfigure-t-elle une nouvelle forme de désengagement de l’État de ce dossier très sensible à Marseille ? N’est-ce pas le retour des projets de partenariats public/privé qui ont fait tant de mal aux écoles marseillaises ?

Sur sa lancée, Emmanuel Macron a également pointé l'absentéisme et les grèves des personnels de la ville de Marseille qui ne sont pourtant en rien responsables de la dégradation des locaux scolaires. En stigmatisant les personnels territoriaux, il tente de détourner l'attention et de reporter sur eux la responsabilité de l'Etat alors même que l'engagement des agent-es de la ville de Marseille a été salué par toutes et tous au plus fort de la crise sanitaire. Il a également mis en cause les enseignant-es, qui seraient absent-es des écoles difficiles. Pour la FSU ces propos sont insultants et portent atteinte à l'ensemble des agent-es publics.

En définitive, Emmanuel Macron instrumentalise la crise multiforme que connaît la ville de Marseille : il prend prétexte des fractures économiques, sociales et scolaires de la ville pour pousser des propositions néolibérales qui ne vont faire qu’aggraver la situation et qui ont déjà fait la preuve de leur inefficacité. Cette instrumentalisation est irresponsable et ne fait que jeter de l'huile sur le feu. Marseille n’est pas un terrain de jeu politique où un probable futur candidat à l’élection présidentielle peut venir tester les mesures régressives de son projet politique, qu'il entend bien étendre à tout le service public d'éducation, et plus largement à tous les services publics.

Les marseillais-es ont droit aux mêmes services publics que sur le reste du territoire. Des services publics confortés dans leurs missions et dotés des moyens nécessaires à leur bon fonctionnement. C’est une condition incontournable pour faire vivre et respecter les promesses républicaines indispensables pour assurer la cohésion sociale et défendre l'intérêt général.

La FSU exige que des moyens à la hauteur des enjeux soient débloqués pour garantir à tous les élèves un même droit à l’éducation et à tou-tes les usager-es un égal accès aux services publics, sur tout le territoire.
Aussi, elle invite les personnels à ne pas supporter le dénigrement de leur travail et à se mobiliser le 23 septembre, à l'appel de l'intersyndicale de l'éducation, et le 5 octobre à l'appel de l'intersyndicale interprofessionnelle pour l'emploi, les rémunérations et les conditions de travail.

Les Lilas, le 03 septembre 2021