FSU Val de Marne

L’extrême droite a été, est et sera toujours un danger pour la démocratie: il faut la battre. La FSU 94 réaffirme que l’extrême droite est non seulement l’ennemie des personnes issu.es de l’immigration, mais aussi des droits démocratiques, des libertés publiques, des droits des femmes, des personnes LGBTQIA+, du monde du travail et de l’écologie. Elle accuse les politiques néo-libérales, austéritaires, le racisme systémique et les stratégies électorales mises en place par le gouvernement Macron comme les principales responsables de la montée et de la banalisation des idées d’extrême droite. Avec au niveau national un score avoisinant les 40%, c’est le plus haut score des partis fascisants sous la Vᵉ République. C'est un moment charnière au niveau national comme européen. Les conséquences seraient encore décuplées si lors de la prochaine étape électorale nationale, le 30 juin et le 07 juillet prochains, elle s'emparait de l'Assemblée nationale et ainsi, du gouvernement. C’est un double séisme qui appelle d’urgence le monde du travail, les organisations syndicales et les citoyen•nes à s'organiser pour mettre en échec cette funeste perspective.
Pour la FSU 94: - il faut déconstruire l'imposture sociale sur laquelle communique l'extrême droite et qui séduit de trop nombreux•ses salarié•es. Malgré ses discours sur la retraite à 60 ans et le pouvoir d’achat, le RN vote systématiquement contre l’augmentation des salaires et des pensions, contre le rétablissement de l’ISF, contre l’encadrement des loyers, contre les droits et les aides sociales, contre les droits des femmes, des personnes racisées et des minorités de genre. - il faut déconstruire l'anti-capitalisme de façade de l'extrême droite; ces partis ne contestent pas le libéralisme et recueillent les voix des plus riches! L’extrême droite se nourrit de ses crises récurrentes et désigne aux citoyen•nes de faux-coupables: les étranger.es et les précaires. Le désespoir, la colère et la contestation du système doivent trouver d'autres canaux d'expression que le vote d'extrême droite. - Nous devons construire dans l'unité un chemin qui, en partant des exploitations économiques, sociales et écologiques, s'attaque à toutes les formes de domination, d'inégalités, d'injustices et de discriminations, au travail comme dans l'ensemble de la société. - Nous devons construire les conditions d'un monde du travail et d’une société anti-raciste, féministe, fondés sur la justice sociale et écologique, mettant en oeuvre le partage des richesses, la fin de l’exploitation, l'accueil et la paix.
La FSU 94 appelle donc à se mobiliser dans les cadres unitaires les plus larges et à s’exprimer en ce sens, y compris dans les urnes le 30 juin et le 7 juillet en votant pour des candidat.es des forces de gauche qui ont la responsabilité historique de s’unir ces prochains jours ! La FSU 94 appelle à faire front dans des cadres syndicaux, politiques et associatifs larges pour établir partout les rapports de force nécessaires pour remporter la victoire.